Aujourd’hui, le bitcoin possède une forte cote dans le monde. Il fait même partie des monnaies virtuelles les plus prisées du moment. Le nombre d’utilisateurs de cette cryptomonnaie ne cesse d’accroître. En dépit des avantages qu’offre le bitcoin, sa légalité n’est pas encore effective dans plusieurs pays du monde.
Le bitcoin : de quoi s’agit-il ?
Le bitcoin est une monnaie virtuelle qui a été conçue en 2009. Il constitue également un protocole de paiement anonyme et sécurisé. Sa conception émane de l’initiative d’un grand nombre de développeurs. Ces derniers se retrouvent cachés derrière le pseudonyme Satochi Nakamoto.
Le bitcoin n’est contrôlé par aucune banque centralisée. Son fonctionnement repose sur un système totalement décentralisé. La communauté d’utilisateurs se charge de la gestion des transactions et de la création de monnaie. Par ailleurs, il est simple d’acheter des bitcoins. Il existe plusieurs plateformes en ligne qui favorisent l’échange de toute devise contre cette cryptomonnaie.
Si le bitcoin est adopté aujourd’hui par bon nombre de personnes, c’est en raison de ses multiples avantages. Son autonomie est un atout qui attire les gens. Il offre également une grande fiabilité et la sécurité dans les transactions. Toutefois, cette monnaie virtuelle présente des inconvénients. Par exemple, il n’existe pas d’annulation ou de retour possible pour chaque transaction effectuée.
À propos de la légalité du bitcoin
Dans plusieurs pays du monde comme la France, le bitcoin n’a pas un cours légal. Toutefois, il est possible d’utiliser les cryptomonnaies pour réaliser des transactions, car aucune interdiction n’est prononcée à ce sujet en Europe.
Il y a quelques années, le gouvernement français avait mis en place un groupe de travail dans le cadre de l’encadrement de l’utilisation des monnaies virtuelles sur le territoire français. Ce groupe avait d’ailleurs soumis au ministère de l’Économie et des Finances un rapport dans lequel il a fait des recommandations pour réguler l’utilisation des cryptomonnaies en France. Ainsi, dans le compte-rendu, il propose de fixer une limite et un plafond pour utiliser les monnaies virtuelles comme moyen de paiement.
Le groupe de travail proposait également qu’une limite soit définie pour l’anonymat des utilisateurs des bitcoins. Aujourd’hui, il faut souligner que cette question liée à la légalité/légalisation des monnaies virtuelles et de leur usage est au cœur des échanges des gouvernants dans plusieurs pays du monde.